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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présent au Tchad depuis 2009.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. L'OIM Tchad se concentre sur la réinstallation et les mouvements, la protection et l'aide aux migrants vulnérables, et la gestion de l'immigration et des frontières.
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Retour des personnes associées à Boko Haram au Tchad : Harmoniser le processus entre le gouvernement et les partenaires
N’Djamena – Le Ministère de la justice et des droits de l’homme du Tchad a organisé un atelier national sur l’harmonisation du processus d’accueil, d’examen et de profilage des personnes associées à Boko Haram, du 10 au 12 juillet, à N’Djamena, avec le soutien de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et la Direction du Comité exécutif de lutte contre le terrorisme (CTED).
Pendant ces trois jours, les participants se sont centrés sur la mise en œuvre et l’amélioration de méthodes pour l’examen et les poursuites des personnes associées à Boko Haram au Tchad.
Par l’intermédiaire du Ministère de la justice et des droits de l’homme, l’atelier a également permis au gouvernement du Tchad de lancer le programme de démobilisation, de dissociation, de réintégration et de réconciliation (DDRR), qui vise à créer une porte de sortie pour les personnes qui souhaitent quitter le groupe armé. Le programme DDRR contribue à leur réintégration dans la société et renforce la capacité institutionnelle des autorités locales et nationales.
A la fin de l’atelier, une série de recommandations a été proposée, notamment l’établissement d’une unité de lutte contre le terrorisme, l’installation de centres d’accueil et d’orientation ainsi que la mise à disposition de structures socioéconomiques, éducatives et culturelles au profit des communautés locales.
« La DDRR est crucial pour le Tchad », a déclaré Djimet Arabi, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, dans son discours d’ouverture. « Nous sommes déterminés à garantir que les recommandations de l’atelier soient transmises aux plus hautes autorités de l’Etat », a-t-il rassuré.
Le programme fait partie de la Stratégie régionale pour la stabilisation, le relèvement et la résilience des zones du bassin du Lac Tchad touchées par Boko Haram proposée par l’Union africaine et la Commission du Bassin du Lac Tchad (LCBC) en 2018. Il s’agit d’une stratégie de la plus haute importance pour le Tchad qui est continuellement touché par la crise de Boko Haram autour du lac Tchad depuis 2015.
L’OIM et d’autres partenaires appuient le gouvernement du Tchad dans le développement et la mise en œuvre d’une stratégie DDRR pour la stabilisation communautaire.
Suite aux premières attaques de Boko Haram au Tchad en 2015, le pays, et plus particulièrement le bassin du lac Tchad, est ciblé de manière répétée par ce groupe, malgré les efforts soutenus des autorités pour garantir la sécurité dans la zone. La proposition du gouvernement d’un armistice pour ceux qui se rendraient a été acceptée par quelque 2 200 personnes associées au groupe armé. Le programme DDRR contribue à mettre en place des actions pour ceux qui se sont rendus.
Pendant l’atelier, le chef du Canton de Bol, capitale de la région du lac, a rappelé aux participants que la présence de Boko Haram dans la région du Lac Tchad peut être attribuée à des facteurs comme l’isolement, le manque de développement, la pauvreté et la précarité des conditions dans les communautés.
L’atelier a réuni plusieurs représentants du gouvernement tchadien, le gouverneur de la région du lac, le chef du canton de Bol, le groupe de travail multinational conjoint, l’Union africaine, la Commission du Bassi du Lac Tchad et les représentations diplomatiques des pays du Sahel et du Bassin du Lac Tchad.
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Pour plus d’informations, veuillez contacter Anne Kathrin Schaefer, OIM Tchad, email : aschaefer@iom.int