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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présent au Tchad depuis 2009.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. L'OIM Tchad se concentre sur la réinstallation et les mouvements, la protection et l'aide aux migrants vulnérables, et la gestion de l'immigration et des frontières.
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L'OIM lance un projet de 5 millions d'euros pour soutenir la stabilité et la gestion des frontières dans le nord du Tchad
N'Djamena - Un nouveau projet de 5 millions d'euros mis en œuvre par l'OIM dans le nord du Tchad contribuera à renforcer la stabilité dans les provinces de Borkou, Ennedi Ouest et Tibesti.
Le projet, intitulé « Balke - Projet de sécurité et de stabilisation au nord du Tchad », est financé par le Ministère allemand des affaires étrangères. Il soutiendra les communautés marginalisées et les migrants - y compris les migrants vulnérables bloqués dans la région - et renforcera les capacités des autorités locales à gérer les frontières et la mobilité de manière humaine.
Le nouveau projet cible 150 000 personnes dans 50 communautés (dont 4 550 bénéficiaires directs) et offrira des formations professionnelles et commerciales aux jeunes locaux pour leur permettre de lancer des activités génératrices de revenus.
« L'OIM est actuellement la seule agence des Nations Unies active dans la partie nord du pays, où elle œuvre en vue de soutenir les efforts du gouvernement tchadien visant à renforcer les possibilités de stabilité régionale », a déclaré Anne Schaefer, chef de mission de l'OIM au Tchad. « En mettant en œuvre ce projet, nous espérons favoriser la résilience et la cohésion sociale, notamment entre les migrants et les communautés d'accueil ».
Le projet s'associera également à des stations de radio locales et à des membres de la communauté pour sensibiliser aux dangers de la migration irrégulière, de la traite des êtres humains et du trafic illicite dans une région où l’on observe un nombre croissant de migrants - y compris des Tchadiens et des ressortissants de pays tiers - ces dernières années.
La région est également un carrefour historique de la migration sahélienne, en particulier vers la Libye et, dans certains cas, vers l'Europe.
« La migration est depuis longtemps l'un des mécanismes d'adaptation les plus efficaces auxquels ont recours les populations du Tchad pour faire face aux menaces à leur sécurité humaine et est traditionnellement un moyen d'assurer des moyens de subsistance aux diverses populations du Tchad », a ajouté Anne Schaefer, de l'OIM.
Les provinces de Borkou, Ennedi Ouest et Tibesti, situées au nord du pays, à près de 1 000 kilomètres de N'Djamena, la capitale du Tchad, sont parmi les plus fragiles du pays. La région est vulnérable à l'insécurité, en particulier depuis l'éclatement du conflit en Libye voisine en 2011, qui a profondément affecté la stabilité de la région et a forcé des centaines de milliers de Tchadiens résidant en Libye à rentrer au Tchad.
La ruée vers l'or, qui s’est emparée de la région au début des années 2010, a donné lieu à une nouvelle dynamique migratoire dans la région, attirant environ 100 000 travailleurs, dont des Tchadiens et des ressortissants de pays tiers qui travaillent souvent dans des conditions inhumaines dans des mines d'or artisanales. Entre 2019 et 2020, l'OIM a aidé plus de 300 survivants à échapper à l'exploitation dans la région. Parmi eux se trouvaient des jeunes locaux qui avaient été introduits dans des mines illégales par des réseaux établis de passeurs et de trafiquants.
« A travers ce projet, notre objectif est de s'attaquer aux principaux facteurs d'instabilité dans le nord du Tchad en aidant le gouvernement à gérer efficacement ses frontières, et en créant des espaces de dialogue entre les communautés, les organisations de la société civile, et les autorités locales et nationales pour une gestion sûre des migrations dans la région », a expliqué Anne Schaefer de l'OIM.
Pour améliorer la gestion des frontières humanitaires et la sécurité humaine le long de la vaste frontière entre le Tchad et la Libye, l'OIM déploiera, dans le cadre du projet MIDAS (Système d’analyse des données sur la migration) récemment lancé, son propre système de gestion des frontières. Les responsables aux frontières et les autorités compétentes seront également formés aux principes de la gestion des frontières humanitaires, notamment la vérification des documents ainsi que l'identification et l'orientation des victimes de traite potentielles.
"Le projet Balke offre non seulement des possibilités de générer des revenus pour les populations locales, mais il soutient également leur participation aux processus de décision, les aidant ainsi à façonner leur avenir en renforçant la sécurité et la stabilité », a déclaré S.E. Jakob Haselhuber, Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne au Tchad. « L'Allemagne reste déterminée à contribuer à la promotion de la paix et de la sécurité grâce à des efforts de stabilisation dans le nord du Tchad et dans la région du Sahel au sens large, en collaboration avec nos partenaires locaux et internationaux ».
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Pour plus d'informations, veuillez contacter Anne Kathrin Schaefer, chef de mission de l'OIM au Tchad. Email : aschaefer@iom.int.