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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présent au Tchad depuis 2009.
À propos
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OIM Global
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. L'OIM Tchad se concentre sur la réinstallation et les mouvements, la protection et l'aide aux migrants vulnérables, et la gestion de l'immigration et des frontières.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Priorités transversales
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- 2030 Agenda
Adam Abbo Hamad est le chef d’un des villages hôtes autour de la communauté de Tongori, province du Ouaddaï, qui accueille plus de 13,000 retournés tchadiens ayant fui le conflit au Soudan. Suite à une série d’incendies ayant affecté Tongori en mars-avril 2024, il a participé à la stabilisation et au renforcement de la cohésion sociale entre retournés et communautés hôtes. Il participe aussi à l’activité de partage de savoir-faire organisée par l’OIM pour appuyer les moyens de subsistance des communautés et promouvoir le vivre ensemble.
Concernant la cohabitation pacifique, lorsque les incendies (en mars 2024) ont débuté à Tongori, nous, les chefs de villages, nous nous sommes retrouvés pour dire que si nous laissons les retournés seuls pour gérer cela, ça sera difficile. Alors, on a réuni tous les chefs des 10 villages hôtes et ensemble avec les chefs de blocs du site, nous avons cherché des solutions. (...). Depuis lors, il n’y a plus eu d’incendies. Des sensibilisations sur la cohésion sociale, la gestion des conflits au point d’eau ont été faites dans les 10 villages hôtes pour instaurer un climat de paix et promouvoir le vivre ensemble.
La cohésion sociale pour moi, c’est que nous sommes tous des frères et sœurs et qu’en tant que Tchadiens, s’il y a des conflits entre nous, c’est mieux que nous nous retrouvions pour les régler à l’amiable. Les gens qui ont eu peur des incendies et se sont réfugiés a Adré, il leur a été demandé de rentrer, car il y a désormais une bonne symbiose entre les deux communautés et il n’y a plus d’incendies.
Dans le sens de continuer à resserrer les liens entre les deux communautés, l’équipe de protection de l’OIM est venue vers moi pour savoir ce que je peux contribuer au partage de savoir dans le centre communautaire du site. Vu que je suis un artisan du cuir et que je peux fabriquer des sacs, des portefeuilles, des porte-monnaie, des montures à cheval et pleins d’autres choses, j’ai donné mon accord pour passer deux fois par semaine pour partager mes compétences avec les autres de la communauté de retournés. J’ai aussi informé d’autres personnes dans les villages hôtes qui fabriquent des chaussures en cuir ou qui ont d’autres compétences de venir avec moi au centre communautaire pour partager nos savoirs, renforcer les liens entre les deux communautés et promouvoir le vivre ensemble.