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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans plus de 100 pays. L'OIM est présent au Tchad depuis 2009.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable. L'OIM Tchad se concentre sur la réinstallation et les mouvements, la protection et l'aide aux migrants vulnérables, et la gestion de l'immigration et des frontières.
Ce que nous faisons
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L’OIM soutient les premières évacuations du Soudan vers le Tchad
Genève/N’Djamena – Le premier groupe d'évacués du Soudan est arrivé à l'aéroport international Hassan Djamous de N'Djamena, au Tchad, hier en fin de journée (27/04) à bord de deux vols spéciaux affrétés par les autorités tchadiennes. Le groupe comprenait 116 hommes et 110 femmes, dont 39 enfants.
L'OIM a aidé les autorités tchadiennes à enregistrer les nouveaux arrivants, à identifier et à orienter les cas vulnérables, et à fournir une assistance après l'arrivée, y compris une aide en espèces pour financer le transport permettant de réunir les personnes évacuées avec leurs familles.
« Nous travaillons 24 heures sur 24 pour continuer à soutenir le Gouvernement du Tchad dans cette situation délicate et complexe, malgré des lacunes importantes dans le financement nécessaire », déclare Anne Kathrin Schaefer, chef de mission de l'OIM au Tchad.
Ces efforts sont étroitement coordonnés avec le Ministère des Affaires étrangères, des Tchadiens de l'étranger et de la Coopération internationale, qui dirige une cellule de crise gouvernementale mise en place pour coordonner les opérations d'évacuation depuis le Soudan.
« Notre priorité est de nous assurer que tous ceux qui sont arrivés reçoivent un soutien adéquat pour les aider à retrouver leur famille, mais aussi une assistance médicale, y compris en matière de santé mentale et de soutien psychosocial », ajoute-t-elle.
Depuis le début des affrontements au Soudan à la mi-avril, des milliers de personnes ont fui vers les pays voisins, dont plus de 20 000 au Tchad. Malgré les multiples annonces de cessez-le-feu, les combats se sont intensifiés ces derniers jours, laissant de nombreuses personnes en détresse à Khartoum et dans d'autres grandes villes en raison de l'instabilité de la situation en matière de sécurité.
Caroline, 36 ans, qui vivait à Khartoum depuis deux ans, est l'une d'entre elles.
« Il y avait des coups de feu et des pillages, et je ne pouvais pas communiquer avec les autres car la connexion internet était coupée », se souvient-elle.
Lorsque la situation s'est calmée à l'annonce du premier cessez-le-feu, Caroline et au moins 300 autres Tchadiens se sont inscrits auprès de l'Ambassade du Tchad à Khartoum pour un retour volontaire dans leur pays. « Je suis très heureuse d'être rentrée chez moi. Je n'ai pas dormi correctement depuis une semaine. Tout ce que je veux, c'est rentrer chez moi et me reposer », ajoute-t-elle.
Ousmane, qui faisait également partie des personnes évacuées, se souvient de la situation chaotique qui régnait à Khartoum. « Nous ne trouvions pas de nourriture car tous les magasins et les marchés étaient fermés. Nous avons saisi l'occasion du premier cessez-le-feu pour trouver un abri avec d'autres Tchadiens », raconte-t-il.
« Beaucoup d'autres Tchadiens veulent rentrer chez eux car la situation est invivable ».
Selon les autorités tchadiennes, les vols de jeudi sont les premiers d'une série d'évacuations de Tchadiens et de migrants d'autres pays bloqués au Soudan.
Dans l'est du Tchad, le long de la frontière avec le Soudan, l'OIM a déployé ses équipes d'urgence et de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) pour aider au pré-enregistrement des personnes fuyant la violence.
« La situation reste très fragile et les besoins augmentent rapidement au fur et à mesure que les informations nous parviennent », déclare Anne Schaefer de l'OIM. « Nous ne saurions trop insister sur la nécessité d'un soutien financier urgent pour nous permettre d'apporter une aide aux personnes les plus vulnérables, notamment par le biais du retour humanitaire volontaire, de la protection, de la santé physique, ainsi que de la santé mentale et du soutien psychosocial ».
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Pour plus d'informations, veuillez contacter :
Au Tchad : Francois-Xavier Ada, fadaaffana@iom.int, +235 60 95 14 45/98 98 56 02.
A Genève : Safa Msehli, smsehli@iom.int, +41794035526